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Jeunesse
Un jour de colère
Je brisais ma muselière
Mes amitiés mes repaires
Le foyer sans guerre
Triste nid de vipères
Sur ce nonchalant mur
Du quartier résidentiel
Je commis une haine vénielle
Ecrivant en grand
"Dead" - "No future"
"Hate and war"
Et les rêves illusoires
Devant l'arrogance de mes pas
Le petite foule s'écartait
Indifférente parfois effrayés
J'avais oublié le fils à papa
Esquintant quelques voitures
Poursuivi par les gyrophares
Perforant les devantures
Pour institutionnaliser ma fanfare
Si on m'avait emprisonné
Là j'aurais plongé
Devenu tueur
Ou pire dealer
Comme ceux que la société
Par souci d'équité
A souhaité éduquer
Quand tu absorbes ce poison
Par souci d'équité
A souhaité éduquer
Quand tu absorbes ce poison
Comme une gifle de la raison
Où trouver une solution
Puisque tout devient punition
Fatal carrefour
Des jours au four
Pour un faux pas
Catalogué hors-la-loi
Mois de préventive
Première dérive
Absence de rive
Suivra le casier
Epais dossier
Toute la vie surveillé
Les textes affirment réinsérer
Je ne veux pas qu'on m'accable
D'avocat du diable
Car ces enfants
C'est notre printemps
Offrons-leur dès le berceau
Le plus chaud des manteaux
Aussi auteur du guide autopublication en ligne en 2011.
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- le 14 février 2012 à 20 : 28
par Paul : j'aime la conclusion de leur offir dès le berceau un manteau bien chaud
- le 16 décembre 2011 à 17 : 44
par ebook : j'aime la poésie
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